


Le terme soupeur est un mot d'argot désignant plusieurs pratiques sexuelles déviantes (paraphilies), pratiquées généralement par des hommes (souvent homosexuels), et ayant comme principal caractéristiques l'attrait pour les sécrétions d'autres hommes.
Le terme soupeur désigne ainsi tout d'abord des individus qui éprouvent du plaisir à manger de la nourriture imbibée de l'urine d'autrui, notamment du pain abandonné volontairement dans des urinoirs publics (vespasiennes1) puis récupéré pour être consommé (il était parfois attaché par une ficelle). On emploie plus rarement le terme "croûtenard", qui a pourtant l'avantage d'être plus précis2. Cette pratique était notamment répandue à Paris durant l'après-guerre, et on y trouve plusieurs références dans la littérature populaire de l'époque.
De nos jours, il arrive encore qu'on trouve de gros croûtons de pain abandonnés dans certains urinoirs publics ou semi-publics (bars, gares...), mais il est difficile d'en savoir les causes...
On a également désigné par ce mot des individus fréquentant les maisons de prostitution, et qui prenaient plaisir à consommer généralement à même le sexe féminin la semence abandonnée par les clients précédents (ces individus étaient généralement impuissants). D'autres appellations existent pour qualifier cet acte, comme "faire dînette".Dans son autobiographie One two two3, l'ex-prostituée Fabienne Jamet évoque ainsi cette pratique : « A l'époque où je dirigeais le 122, j'avais un soupeur qui me prenait trente à quarante foutres à chaque visite ». 4
Parfois, les prostituées "truquaient" leur prestation et n'offraient qu'un ersatz de sperme en se badigeonnant les poils pubiens d'un mélange à base de blanc d'œuf, d'urine et de quelques gouttes d'eau de Javel.5
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soupeur
"Et c’est là, que la « croutonnade » entre en scène, attention, je vous préviens ça tache ! On m’avait dit, et je ne suis pas le seul à l’avoir entendu, que dans ces vespasiennes, dans le petit canal destiné à recevoir l’urine, il y avait des morceaux de pains flottant librement ou bien amoureusement agencés dans de mignons petits filets à trou-trous comme ceux dans lesquels on vous vend les oignons ou les échalotes !
« Quoi, du pain dans des filets à trou-trous dans les pissotières parisiennes ? Mais pourquoi donc ? », me direz-vous fort justement ! Car il ne vous aura pas échappé, lecteurs sagaces, que d’une part que du pain n’a rien à faire dans un filet mais, que de plus, filet ou non, du pain n’a rien du tout à faire dans une pissotière !
Les plus crédules et mignons d’entre vous, auront sans doute une explication rationnelle à fournir. Ils imagineront peut-être des hommes souhaitant donner à manger aux pigeons, et qui de ce fait, auraient bourré leurs poches de morceaux de pains, lesquels auraient pu tomber par inadvertance dans la pissotière, au moment ou ils allaient se soulager. Ca aurait pu être la raison de la présence du pain en cet endroit, mais vous avez faux !
Dans les faits, la légende, mais est-ce une légende, prétendait que ces morceaux de pains, étaient laissés là à dessein, par des gens étranges et passablement cradingues que l’on nomme urophiles.
L' urophilie ou ondinisme (ou urolagnie) est une paraphilie caractérisée par une forte excitation érotique éprouvée en buvant (ou faisant boire), ou en se recouvrant le corps (ou recouvrant le corps de son partenaire) d'urine. Chez certaines personnes, cette pratique est liée au BDSM (Bondage et Discipline, Domination et Soumission). Une variante de cette pratique consiste à uriner dans ses sous-vêtements et ses vêtements, parfois en public. Cette pratique est également connue sous le diminutif de "douche dorée" (ou «golden shower» pour les anglophones).
Ces personnes, selon la légende, auraient donc laissé ce pain, macérer dans l’urine des vespasiennes, puis seraient revenus le soir afin de le récupérer gorgé d’urine, afin de le consommer. Cette préparation culinaire, assez peu ragoûtante, j’en conviens, était appelée « croutonnade ». Les histoires colportées étaient toutes d’accord sur la présence de ce pain dans les vespasiennes, sur l’utilisation qui en était faite, sur le joli nom donné à la préparation (croutonnade) mais variaient ensuite sur le modus operandi de la consommation. Certaines histoires mettaient en scène de pauvres types seuls, dégustant leur croutonnade dans le plus grand secret, tandis que d’autres scénarios, avançaient que ces urophiles préféraient consommer leur plat favori en groupe.
Quoiqu’il en soit, même si la rumeur persiste à survivre aux vespasiennes, je ne sais toujours pas encore aujourd’hui, si la croutonnade fut une réalité aujourd’hui tombée en désuétude du fait de Jacques Chirac et de son goût immodéré pour le mobilier Decaux, ou bien une légende urbaine un peu cracra mais plutôt rigolote !
Enfin, réelle ou non, cette pratique m’aura permis, de faire un bel article richement documenté dans lequel vous aurez appris des tas de trucs, et de coller plein de mots-clés super ! Car amusez-vous à taper « croutonnade » ou « croutonade » sur Google, et vous constaterez qu’il n’y a qu’une occurrence ! C’est super, je vais enfin avoir la première place dans une requête sur Google !"
http://psychotherapeute.blogspot.com/2007/03/la-soupe-hmmm-on-va-se-rgaler.html la source de l'articles